Comment fonctionne une micro-station?

Le saviez-vous? On chiffre le volume d’eau présent sur notre belle planète et dans son atmosphère à 1.400 millions de milliards de mètres cubes. Un chiffre somme toute impressionnant! Néanmoins, il convient de noter que l’eau douce ne représente que trois petits pourcents de ce gigantesque volume. Il nous faut donc considérer cette eau comme une ressource précieuse, d’autant plus lorsque l’on sait que celle-ci n’est pas uniformément répartie sur Terre. De l’assainissement des eaux usées découle donc d’importants enjeux à la fois en termes de santé publique que de protection de l’environnement. La micro-station (www.micro-station-atb.fr) représente à ce titre un outil inestimable. Mais, au fait, une micro-station, comment ça marche? Explications.  

Assainissement individuel et assainissement collectif

Nous l’avons dit, l’assainissement des eaux usées a vocation à lutter contre la pollution des milieux aquatiques. En France, comme ailleurs, la totalité des habitations n’a pas la chance d’être raccordée au réseau de collecte des eaux usées. Les propriétaires de celles-ci ont alors l’obligation de s’équiper d’un système d’assainissement individuel, également dit non-collectif. Nombreux sont ceux qui choisissent de se tourner vers une micro-station. Apprenons comment fonctionne ce type de dispositif.

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Trois phases

Les eaux usées traitées par l’intermédiaire d’une micro-station passent, avant d’être rejetées dans le sol, par trois phases successives: le pré-traitement, le réacteur biologique et la clarification.

La première phase contribue à séparer éléments solides et liquides. Durant celle-ci, une partie des matières solides sera assimilée par des bactéries ne consommant pas d’air alors que les gaz seront évacués afin d’éviter de possibles nuisances olfactives.

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La seconde phase se déroule, comme son nom l’indique, au sein du réacteur biologique. L’effluent liquide, produit lors de la phase précédente, sera dans un premier temps aéré avant d’être mis en contact avec des bactéries épuratrices consommant de l’oxygène, bactéries qui permettront de diminuer la pollution tout en nitrifiant l’ammonium.

La troisième et dernière phase est appelée clarification. Celle-ci voit les matières en suspension se dissocier des eaux traitées. Une fois clarifiées, les eaux usées peuvent finalement être rejetées, soit dans le sol, soit dans un cours d’eau.