Le groupe EDF, après tout le débat qui s’est posé sur le nucléaire en France ces dernières années, estime qu’il faudra trouver des partenaires pour la construction de 40 réacteurs d’ici 2050. Ce qui laisse croire qu’EDF n’est pas du tout prête à sortir du nucléaire. Ce serait « trop cher », selon les rapports des entreprises d’assistance pcr bien que le passage à l’énergie renouvelable offre de très bonnes perspectives. Toutefois, groupe tient à augmenter ses capacités sur le plan nucléaire (plus de 50 mégawatts), d’ici 2030.
Une nouvelle génération de réacteurs
Il faut dire que le patron d’EDF réfléchit dès à présent à ce qui devra se faire après. En effet, celui-ci est convaincu qu’il faudra remplacer certains réacteurs d’ici 2050. Ce qui va supposer la mise en chantier d’un nouvel EPR, en plus de celui de Flamanville d’ici une 2020. Selon les entreprises d’assistance pcr, il ne s’agit pas d’une tête de série normande, mais plutôt d’un EPR nouveau modèle dont le design est réalisé par une équipe d’ingénieurs d’EDF et d’AREVA. En ce sens, il est censé être moins coûteux, mais aussi plus facile à construire, sans pour autant négliger l’aspect sécuritaire.
A lire également : La Terre aux 7 couleurs à l’île Maurice
Cependant, l’EPR de Flamanville, avec un coût initial de 3 milliards d’euros, est aujourd’hui à 10 milliards d’euros alors que le chantier n’est pas encore fini. Selon le PDG d’EDF, l’entreprise va bientôt commencer à construire des réacteurs de type EPR d’ici 2028 avec par lot de 2. L’on se dirige alors vers un total renouvellement de l’ensemble des réacteurs de France pour un programme qui va tourner autour de 200 milliards.
Faire entrer des partenaires
Après avoir toujours piloté ses centrales, EDF en détient toujours 100% des droits d’exploitation et du capital à l’exception du réacteur de Fessenheim, dans le Haut-Rhin. Concernant ce réacteur, Engie (ex GDF Suez) possède des droits de tirage au pro rata de son investissement initial. En ce moment, il n’est pas impossible de voir des investisseurs chinois intervenir sur le marché du nucléaire français, comme c’est le cas au Royaume-Uni. Cependant, cela va dépendre de l’État actionnaire. En 2009, le groupe présidé par Gerrard Mestrallet avait été associé au projet d’EPR de Penly (Seine Maritime) et EDF y avait renoncé avec la stagnation de la demande en électricité. D’ailleurs, EDF a toujours empêché Engie, à travers un lobbying intense de développer le nucléaire en France.
A découvrir également : Une ville entière ravagée par les flammes