Quelles sont les erreurs à éviter en traduction ?

Que vous soyez traducteur débutant ou expérimenté, il est important de savoir que la traduction n’est pas facile. Vous n’êtes jamais à l’abri de commettre certaines erreurs qui peuvent compromette totalement le travail. Bien évidemment, ne faites jamais l’erreur de calquer un mot, autrement dit la traduction mot à mot. En revanche, il faudra rester vigilant sur certaines erreurs fréquentes dans un travail de traduction.

Les faux-sens et les contresens

Le premier est une erreur qui consiste à prendre un mot pour un autre. Il s’agit le plus souvent d’une erreur sur la signification d’un mot et sur son contexte. Il s’agit alors d’une faute plus ou moins grande, mais va dépendre du fait que l’erreur concerne un mot situé dans le même champ lexical ou non.

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Pour le second, il concerne le plus souvent un seul mot dans un texte et le contresens devient une interprétation erronée de l’ensemble d’une phrase ou d’une phrase. La particularité d’un contresens, c’est qu’il engendre une traduction contraire au sens initial d’un texte. Il s’agit d’une faute importante, mais relativement grave selon l’ampleur du texte impacté.

Le barbarisme

Le barbarisme est une erreur qui consiste à écrire un mot déformé ou qui n’existe pas dans la langue ciblée. Ceci résulte le plus souvent d’une inversion des lettres, de l’ajout ou de la soustraction de lettres ou encore d’une analogie incluse dans un autre mot. Du latin « barbarismus » (vicieuse) ou du grec barbaros (étranger), le barbarisme est une erreur plus ou moins grave. Le plus souvent, le barbarisme est une erreur commise par les natifs de la langue, sans qu’il y ait traduction. Dans ce cas, les mêmes mots sont écorchés et on peut par exemple obtenir le mot « infractus » au lieu de « infarctus ». C’est une erreur exotique, pour plus d’infos, mais assez tolérable dans une traduction.

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L’omission

À force de traduire toutes les phrases ou paragraphes d’un texte, on est parfois tenté de commettre certaines omissions. Ceci est souvent le résultat d’une difficulté de traduction auquel le traducteur n’arrive pas à trouver de solution. Il s’agit généralement d’un mot ou d’un passage de texte qui fait défaut au traducteur. Pour ne pas s’exposer à un non-sens, il préfère ne pas traduire. C’est une erreur assez grave dans la mesure où elle est considérée comme une omission de la part du traducteur. Rappelez-vous, d’ailleurs, de la mention qui est souvent faite sur les documents légaux « sauf erreur ou omission ».