Le feu, par sa beauté intouchable et ensorcelante, éblouie le monde entier depuis la nuit des temps. Les arts du feu comme les arts du cirque ont su occupé une place croissante dans les activités artistiques, culturelles, éducatives et de loisirs. La mission des fédérations est celle d’offrir un cadre précis à l’enseignement des arts du cirque autant pour les écoles que pour les activités de loisirs. Selon le principe de la double adhésion mentionné dans l’article 8.1 des statues de la Fédération Française des Ecoles de Cirques (FFEC), les écoles adhérentes à celle-ci sont des membres des Fédérations Régionales des Ecoles de Cirque (FREC). Toute personne souhaitant poursuivre la carrière des arts du feu doivent surtout être consciente des risques et au courant des formations liées à ce métier fascinant.
La formation aux arts du cirque
En règle générale, les métiers des arts de feu rentrent dans le cadre des arts de cirque et donc dans la formation octroyée par la Fédération Française des Ecoles de Cirque FFEC. Chaque année, la fédération organise Les rencontres Nationales des écoles de cirque dont l’objectif est de développer les échanges entre les formateurs, les pratiquants ainsi que les dirigeants de chaque région. Ces rencontres sont ouvertes à tous les adhérents. C’est la FFEC qui valide ou non l’agrément qualité d’une école de cirque. Ceci garantit la qualité du projet pédagogique et des lieux de pratique, la formation des intervenants, les conditions de sécurité optimale ainsi que le respect des normes administratives.
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Les risques du métier de jonglerie de feu
La carrière d’un artiste en jonglerie de feu est courte. Afin de garder un bon niveau technique, il devra s’exercer quotidiennement même s’il a terminé sa formation en jonglage feu. C’est un athlète de haut niveau qui est tout à fait conscient des risques liés à l’exercice de sa profession car tout au long de sa carrière, ses capacités physiques seront exposées à de rude épreuve, voire au-delà des limites. La fatigue, la fracture, l’entorse, l’élongation sans parler des courbatures sont les douleurs musculaires familières à l’athlète du feu.
En raison des horaires irréguliers et des efforts intenses, les athlètes subissent très souvent des troubles du sommeil. Les conditions environnementales et climatiques de chaque lieu de spectacle entrainent la fatigue, qui génère à son tour une diminution des réflexes et de la vigilance. Voilà pourquoi les professionnels de la jonglerie de feu sont nombreux à s’exposer aux risques d’accidents, de traumatismes chroniques et de chutes. L’athlète ne récupère alors complètement qu’après six jours de repos.
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