A la veille d’un mariage traditionnel ou religieux, d’une relation difficile ou non désirée ou tout simplement pour retrouver sa virginité, il peut s’avérer nécessaire de reconstruire de manière artificielle et le plus naturellement possible l’hymen.
D’un point de vue anatomique, l’hymen est une petite membrane qui referme de manière partielle l’orifice vaginal. Il sépare le vagin de la vulve. L’obturation n’est pas totale sans quoi, il est impossible aux règles de s’écouler normalement. Cette membrane n’a pas de fonction particulière. Elle n’est que le vestige d’une membrane qui apparait au stade embryonnaire et qui regroupait jadis les deux parties du vagin d’origine différente. A l’image de toutes les parties et organes du corps, l’hymen n’est pas de forme ni d’aspect unique. Toutes les femmes sont différentes et on aurait tendance à dire que chaque hymen est unique. Raison pour laquelle, chez certaines il est insignifiant voire inexistant alors que chez d’autres, il peut être cribiforme.
A voir aussi : Le voyage et la culture
Dans tous les cas, lors du premier rapport sexuel avec pénétration, lors d’activités sportives – équitation, vélo, gymnastique par exemple – menées de manière intensive ou encore en insérant un tampon hygiénique, il se rompt. Dès lors, pour retrouver un hymen intact qu’elle qu’en soit la raison, cela ne peut se faire sans le doigté d’un chirurgien esthétique spécialiste en chirurgie plastique, réparatrice et esthétique.
A lire également : Comment apprendre à tirer les cartes ?
L’hyménoplastie, une intervention de chirurgie intime pour retrouver la preuve de sa virginité féminine.
Le déroulement de l’intervention
L’opération d’hyménoplastie se fait sous anesthésie locale sans hospitalisation. Elle dure en général moins d’une heure. Dans un premier temps, le tissu cicatriciel de mauvaise qualité qui recouvre les bords de l’hymen est excisé. Selon ses caractéristiques – après analyse – deux cas de figure peuvent se présenter. Et, selon les cas, le chirurgien a recours à l’une ou l’autre.
L’hymen est suffisamment grand. Dans ce cas, le chirurgien incise dans leur partie médiane les tissus restants puis les suture. L’hymen est alors reconstruit et solide. Dans le cas d’un hymen trop petit et fragile, le patricien prélève des lambeaux de muqueuses vaginales et les suture pour le reconstituer.
Les suites de l’opération de chirurgie intime
Tout d’abord, le résultat ne tarde pas à apparaître. Il est même quasi instantané. Le résultat est naturel. Le fil utilisé pour suturer disparaît au bout de deux à trois semaines selon les cas. La cicatrice est invisible, indétectable et ce, car elle est dissimulée dans les replis.
Des douleurs légères peuvent apparaître. Même si la reprise d’une activité peut reprendre dès le lendemain, mieux vaut attendre un bon mois que l’hymen soit totalement solide pour reprendre une activité trop physique ainsi que le sauna ou encore les activités aquatiques.
Il convient d’avoir une toilette intime adaptée matin et soir et après chaque miction et, de le faire avec soin à l’aide de produits adapté.
Par la suite, la durée de vie dure jusqu’au prochain rapport sexuel. Ce dernier se rompra alors et sera suivi ou non de saignement. Cela n’est effectivement pas systématique. Dans tous les cas, lors de la pénétration, une sensation de résistance sera ressentie par les deux parties.
Des complications – liés à l’anesthésie, à la formation d’un hématome, insensibilité ou hypersensibilité de la zone voire un défaut de cicatrisation par exemple – peuvent apparaître. Et ce, parce qu’il s’agit bel et bien d’une opération chirurgicale. Néanmoins, elles sont réduites si les recommandations du médecin sont prises avant et après l’opération. Dans tous les cas, cela dépend aussi des organismes de chacune. Là encore, il n’y a pas d’égalité.